Une phrase est un ensemble de mots dont le premier commence par une majuscule et dont le dernier est suivi d’un point.
Des nuages envahirent le ciel. Il s’agit d’un phrase verbale.
Le verbe "envahir" est obligatoirement suivi d’un COD : verbe transitif.
Les phrases sans verbe sont les titres des livres, des articles de journaux, les étiquettes dans les commerces, les légendes des signalisations diverses, etc.
Il s’agit d’une phrase verbale qui donne une information.
Ces différentes propriétés peuvent se combiner. Le Palais de Jacques Coeur à Bourges ne fut jamais habité par ce dernier.
Il s'agit d'une phrase passive et négative.
Toute phrase affirmative peut être transformée en phrase négative.
La négation est formée par l’emploi du mot "ne" avant le verbe et d’un autre mot après le verbe :
pas, plus, jamais, guère, personne, point , goutte, aucun, nulle part.
Notez l'élision de NE devant une voyelle ou un H muet.
Il s’agit d’une formulation subtile pour forcer l’interlocuteur à répondre par OUI.
La restriction est exprimée par ne ... que mais aussi par juste ou seulement.
Une phrase est dite active lorsque le sujet fait l’action.
Picasso peignit cette toile en 1950 : voix active.
Reprenons la phrase d’origine : Picasso peignit cette toile en 1950. Le verbe est conjugué au passé simple donc un temps qui n’est pas familier.
Grâce à l'emploi de la forme passive vous ne devez plus connaitre que la conjugaison du verbe "être" au passé simple.
De plus si vous avez ignorez l'auteur d’un élément patrimonial vous pouvez bâtir une phrase passive sans complément d’agent.
Ce château fut construit au XVIIième siècle.
Ne confondez pas une phrase passive avec une phrase active construite avec un verbe qui utilise l’auxiliaire "être" aux temps composés.
Je suis arrivé ce matin. Phrase active au passé composé.
Une phrase est dite pronominale lorsqu’elle est construite à partir d’un verbe pronominal.
On dit que phrase est emphatique lorsqu’un mot ou groupe de mots est mis en relief. L’emphase est très fréquente à l’oral.
Phrase déclarative normale : Je raffole du chocolat. Phrase déclarative avec emphase. Du chocolat, je raffole !
Le complément du verbe que l’on veut mettre en relief est placé en début de phrase.
Le mot déplacé peut-être repris plus loin dans la phrase sous forme d’un pronom.
On peut mettre en relief à l’aide d’un présentatif.
Le présentatif est au singulier ou au pluriel.
Le présentatif peut porter des indications de temps.
Il s’agit d’un phrase déclarative ayant pour noyau un verbe conjugué à la forme impersonnelle c’est à dire à la troisième personne du singulier
et précédé de "il".
Il s’agit de : neiger, pleuvoir, geler, grêler, bruiner, falloir.
Il fait très chaud dans cette pièce. Emploi du verbe "faire".
Dans une phrase impersonnelle le pronom "il" ne représente rien ni personne. C’est le sujet apparent.
La phrase interrogative permet de poser une question. A l’écrit elle se termine par un point d’interrogation.
Elle appelle une réponse par OUI ou par NON.
Attention "je peux" donne à la forme interrogative avec inversion du sujet : puis-je ?.
Elle appelle une réponse sous forme d'une information.
L'inversion est souhaitable dans le cadre de l'interrogation partielle. Qu'est-ce que tu as apporté ? . Admettez que c'est lourd.
Qu'as-tu apporté ? . C'est plus agréable à l'oreille !
La phrase impérative peut exprimer un ordre, un conseil, une demande, un souhait voire un interdiction (impérative et négative).
Le verbe de la phrase est en général conjugué à l'impératif. Levez vous ! Ordre. Ne me tutoyez pas ! Interdiction.
Repose toi. Un conseil. Qu'on les pende ! Un souhait.
La phrase impérative peut se résumer à un seul mot. Silence ! Venez !
L'impératif ne se conjugue pas à la troisième personne ; il faut alors utiliser le subjonctif. Qu'ils ne sortent pas de cette pièce !
La phrase exclamative permet d'exprimer une émotion, un sentiment.
Ce type de phrase se caractérise à l’oral par une intonation forte.
Une phrase complexe est une phrase avec plusieurs propositions (ou plusieurs verbes conjugués).
Une proposition est indépendante si elle ne dépend d’aucune autre proposition dans la même phrase.
Une phrase peut être constituée de plusieurs propositions indépendantes.
Une proposition subordonnée est une proposition qui perd son sens si elle est prise isolément (sans la proposition principale).
La subordonnée dépend de la principale.
La proposition subordonnée ne peut fonctionner seule mais elle peut être déplacée dans la phrase.
Une proposition subordonnée a toujours une fonction grammaticale dans la principale.
Dans la suite de ce chapitre et dans les exemples de phrases les propositions subordonnées sont mises entre crochets.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où, lequel, ...
Le roman policier [que je suis en train de lire] est passionnant.
Dans la subordonnée relative "que" représente "le roman policier".
As-tu revu le garçon qui t’avait fait danser samedi soir ?
Est-ce toi qui as la carte routière ? "Qui" a pour antécédent le pronom "toi" donc il faut écrire "as" dans la subordonnée.
C'est moi qui ai fini le premier. "Qui" a pour antécédent "moi" donc il faut écrire "ai" dans la subordonnée.
Une proposition subordonnée conjonctive est introduire par une conjonction de subordination.
Elle est introduite par la conjonction "que".
Elle est introduite par une conjonction autre que "que".
Les phrases complexes comprenant une proposition circonstancielle de condition posent un problème de concordance des
temps qui est souvent mal connu. Voir encadre qui suit !
Je regarde les chevaux [qui galopent jusqu’au poteau d’arrivée].
Je peux remplacer cette phrase comprenant une subordonnée relative par : Je regarde les chevaux [galoper jusqu’au poteau d’arrivée].
[Avant que je me décide] je souhaite connaitre votre opinion.
Je peux remplacer cette phrase comprenant une subordonnée circonstancielle de temps par : [Avant de me décider] je souhaite connaitre votre opinion.
"Avant de me décider" : subordonnée infinitive.
Donc il est toujours possible de remplacer une subordonnée relative ou conjonctive par une subordonnée infinitive mais à l'exception
d'une subordonnée circonstancielle de condition. Remarquez qu’il n’y a pas de subordonnant dans une subordonnée infinitive.
Il y a concordance de temps lorsque le temps du verbe de la subordonnée dépend non pas du sens mais du temps du verbe de la principale.
Le verbe principal est également à l'indicatif. Le choix du temps de l'indicatif est imposé par le sens.
Rappel : le conditionnel est ici employé comme "futur dans le passé".
La subordonnée doit être conjuguée au subjonctif si elle exprime le souhait, le désir, l'hypothèse, etc. L'action n'est pas certaine.
Je me soigne avant que je sois malade.
Lorsque le verbe principal est à l'indicatif présent ou l'indicatif futur, le verbe de la subordonnée doit être au subjonctif présent.
Il faut qu'elle vienne. Il faudra qu'elle vienne rapidement.
Certaines formes du subjonctif imparfait sont compliquées voire ridicules (Il voulait que vous vous lavassiez ).
Les "si" n'aiment pas les "rai". Ce qui veut dire que verbe de la subordonnée de condition n'est jamais conjugué au conditionnel
; c'est le verbe de la principale qui est éventuellement au conditionnel (présent ou passé).
Le verbe de la subordonnée de condition est alors à l'indicatif présent.
Je lui dis si je le vois. Je lui dirai si je le vois.
Le verbe de la subordonnée est alors à l'imparfait de l'indicatif.
Vous gagneriez (cond. présent) du temps si vous étiez mieux organisé.
Le verbe de la subordonnée est alors au plus-que-parfait de l'indicatif.
Si j'avais su je ne serais pas venu (cond. passé).
A l’oral la voix monte ou descend. Nous observons des pauses plus ou moins longues.
La ponctuation est l’ensemble des signes qui tentent de restituer les variations de l’intonation, les pauses courtes ou longues.
Un point indique la fin d’une phrase. On crée une nouvelle phrase pour exprimer une nouvelle idée.
Le point simple (ou point) indique la fin d’une phrase déclarative. Il indique une descente de la voix suivie d’une pause conséquente.
Le point d’interrogation se place à la fin d’un phrase interrogative (interrogation directe).
Le point d’exclamation termine une phrase qui exprime un ordre, un souhait, la surprise, l’exaspération.
Une phrase peut aussi se terminer par des points de suspension lorsque le locuteur pratique le sous-entendu.
Les signes que nous venons de traiter indiquent une fin de phrase (et donc le début d’une nouvelle).
La virgule indique une pause courte.
Le point-virgule sépare deux propositions qui sont en relation.
Les deux-points sont précédés du titre d'une énumération. Les grandes fleuves français sont : la Seine, la Loire, la Garonne, le Rhône.
Les parenthèses et tirets permettent d’isoler une information à l’intérieur d’une phrase.
Les guillemets sont utilisés pour rapporter les paroles ou écrits d’un personnage. Louis XIV aurait dit : "L’Etat, c’est moi !"
Attention dès que vous utilisez un traitement de textes il faut respecter certaines conventions.
La phrase verbale et la phrase sans verbe
Le plus souvent la phrase se construit autour d’un verbe. Il y a cependant des exceptions.
Phrase verbale
Cette phrase comprend :
Le groupe verbal à son tour comprend :
L’exemple correspond à une phrase verbale déclarative affirmative.
Il existe aussi des phrases déclaratives négatives, des phrases interrogatives, des phrases impératives, des phrases exclamatives,
des phrases emphatiques, etc.
Phrase sans verbe
Le point final est souvent omis.
Mais les phrases non verbales sont aussi très fréquentes à l'oral :
Les formes de la phrase verbale
Il faut distinguer :
La phrase déclarative
La phrase déclarative peut être :
La phrase négative
Construction de la négation
Exemples de phrases négatives :
La phrase interro-négative
N’avez-vous pas été licencié pour faute par votre dernier employeur ? L’interlocuteur est obligé par OUI.
Il comprend que vous savez beaucoup sur lui. Il est en position de faiblesse.
La phrase restrictive
J’ai juste cinq Euros.
Je ne possède qu’une seule voiture.
J’ai seulement des chaussures de ville donc la randonnée en montagne est exclue.
La phrase passive
Toute phrase active avec un COD peut être transformée en phrase passive.
Transformation passive
Cette toile fut peinte par Picasso en 1950 : voix passive.
La phrase active à un COD ("cette toile") donc elle peut être mise à la voix passive. Le sujet ("Picasso") devient alors complément d’agent.
Le COD devient sujet. Le verbe est conjugué à la voix passive : auxiliaire "être" + participe passé du verbe.
Le complément d’agent est le plus souvent introduit par la préposition "par" mais parfois par la préposition "de" si le complément d'agent est inanimé.
Le village est cerné de bois. Ici le complément d'agent "bois" est un inanimé.
Intérêt de la transformation passive
Cas où la transformation passive est impossible
On ne peut pas effectuer la transformation passive dans trois cas :
Confusion à éviter
Pauline est photographiée par son amie. Phrase passive au présent de l'indicatif.
Phrase pronominale
Définitions
On repère la voix pronominale lorsqu’un pronom personnel réfléchi est inséré entre le sujet et le verbe. Le pronom réfléchi est à la même personne que
le sujet.
Je te vois n'est pas une tournure pronominale alors que Je me vois dans le miroir est une tournure pronominale.
Quand employer la voix pronominale
Il faut employer la voix pronominale dans trois cas :
La phrase emphatique
Il y a deux techniques pour mettre en relief un mot (ou groupe de mots) :
Mise en relief par déplacement
Pour mettre en relief on peut mettre en fin de phrase un mot (ou groupe de mots) qui est normalement en début tel le sujet.
En haut de la colline se dressaient trois croix. Sujet en fin de phrase.
On peut mettre en relief par déplacement en tête de phrase :
Ta montre, je ne l’ai pas vue. Le COD mis en relief et repris sous forme du pronom "l’".
Le chocolat, j’en raffole ! Le COI mis en relief et repris sous forme du pronom "en".
Moi, je déteste le travail. Le sujet est mis en relief par ajout d’un pronom tonique en tête.
Mise en relief par un présentatif
Les présentatifs sont : c'est ... que, c'est ... qui
C’est la voiture que je préfère. Mise en relief du COD.
C’est à Pauline que j’ai adressé un mail. Mise en relief du COI.
C’est dans cette maison que j’ai vécu durant vingt ans. Mise en relief du CC de lieu.
Ce sont les chats qui ont volé le reste de viande qui était sur la table.
Le présentatif ("ce sont") est ici au pluriel car il met en relief "les chats".
Ce serait cette voiture que j’achèterais si je gagnais au loto. Le présentatif ("ce serait") est au conditionnel car la
proposition principale est au conditionnel.
La phrase impersonnelle
Les verbes toujours impersonnels
Donc ces verbes ne peuvent être conjugués qu'à la troisième personne du singulier.
Les verbes employés parfois de façon impersonnelle
Il se peut qu’il ne soit pas d’accord. Emploi du verbe "pouvoir".
Il parait qu’ils se sont séparés. Il est interdit de plonger. Emploi de verbes d’état.
Sujet apparent et sujet réel
Le sujet réel est après le verbe. Attention le verbe s’accorde avec le sujet apparent.
Il est tombé de la neige en abondance. Sujet réel "de la neige en abondance".
Il nous faut maintenant reprendre la route. Sujet réel: "nous".
Le sujet réel peut être un infinitif. Il est interdit de stationner. Sujet réel : "stationner".
Autres phrases verbales
La phrase interrogative
A l'oral, la phrase a une intonation montante.
Il faut distinguer l’interrogation totale et l’interrogation partielle.
Interrogation totale
L’interrogation totale peut être construite sous trois formes différentes :
Interrogation partielle
Quel âge avez-vous ?
Le mot introduisant l’interrogation partielle peut être :
Exemples d'interrogations partielles :
La phrase impérative (ou injonctive)
A l'oral la phrase impérative a une intonation descendante.
A l’écrit la phrase se termine par un point simple ou un point d'exclamation si on veut insister.
La phrase exclamative
En général la phrase exclamative commence par un mot exclamatif.
A l’écrit la phrase exclamative se termine toujours par un point d’exclamation.
Le caractère exclamatif peut être exprimé par :
Les phrases complexes
Il y a autant de propositions qu’il y a de verbes conjugués à un mode personnel.
Une phrase complexe peut être plus courte qu'une phrase simple (une seule proposition).
On distingue trois catégories de propositions :
La proposition indépendante
Le chat miaule, le chien aboie, leur maitre dort profondément.
Cette phrase comprend trois propositions indépendantes séparées par des virgules. On dit qu’elles sont juxtaposées.
Elles pourraient être séparées par un point virgule.
Chaque proposition indépendante se suffit à elle-même.
Les propositions indépendantes peuvent être coordonnées c’est à dire reliées par une conjonction de coordination.
Vous connaissez tous l’expression ci-dessous qui est employée lorsqu'on prétend ne pas être atteint par une insulte ou une critique quelconque :
Les chiens aboient et la caravane passe.
Dans cette formule les deux propositions sont reliées par la conjonction de coordination "et".
Les conjonctions de coordination sont : mais, ou, et, donc, or, ni, car
Propositions principale et subordonnée
Mais le plus souvent la phrase complexe comprend deux propositions hiérarchisées :
Je vais reprendre mon explication, [puisque tu n’as encore rien compris].
J'ai mis entre crochets la proposition subordonnée.
On peut dire : [Puisque que tu n’as encore rien compris], je vais reprendre mon explication.
Remarquez que la subordonnée est introduite par un petit mot appelé subordonnant. Ici c’est le mot "puisque".
Dans l'exemple la proposition subordonnée est CC de cause.
On distingue trois catégories de propositions subordonnées :
La subordonnée relative
Définition
La proposition relative complète un nom (ou groupe nominal ou pronom) de la principale.
Dans cette phrase la proposition subordonnée relative est enchâssée dans la principale car elle complète le
groupe sujet de la principale : "le roman policier" :
On dit que "roman policier" est l’antécédent du pronom relatif "que"
La subordonnée relative commence par "qui" car l’antécédent est "le garçon" donc un animé.
Notez que "le garçon" est COD dans la principale.
Le pronom relatif transmet à la subordonnée le genre et le nombre de son antécédent
La subordonnée conjonctive
Je vois [que tu as fini le travail].
La subordonnée conjonctive (entre crochets) est ici COD de la principale.
Parmi les subordonnées conjonctives on distingue :
La subordonnée complétive
La complétive est COD ou COI ou sujet ou attribut du verbe de la principale.
Je pense sincèrement [que vous avez tort]. La subordonnée est COD de " je pense".
Il pense [à ce que vous aviez dit]. La subordonnée est COI de "il pense".
[Qu'elle ait peur] n'a rien de surprenant. La subordonnée est sujet du verbe de la principale.
Le problème est [qu'il refuse d'admettre ses erreurs]. La subordonnée est attribut du sujet de la principale.
La subordonnée circonstancielle
La subordonnée circonstancielle est appelée ainsi car elle CC de la principale.
[Quand vous partirez] pensez à fermer à clé la porte.. La subordonnée est CC de temps.
[Si je gagne au loto] j’achète un yacht.. La subordonnée est CC de condition.
"Si je gagne au loto" : subordonnée circonstancielle de condition. Une subordonnée de condition est introduite par SI.
Subordonnée infinitive
"Galoper jusqu’au poteau d’arrivée" : proposition subordonnée infinitive.
La concordance des temps dans une phrase complexe
Exemple.
Il a déclaré hier qu'il démissionnerait bientôt. Le verbe "démissionner" est au conditionnel présent alors qu'il a valeur de futur car
la principale est à un temps du passe (passé composé). Le conditionnel est le "futur dans le cadre du passé".
Il a déclaré qu'il démissionnait. Le verbe "démissionner" est à l'imparfait car simultanéité dans les deux actions.
Il a déclaré qu'il avait démissionné. Le verbe "démissionner" est au plus-que-parfait car antériorité de l'action de la subordonnée par rapport à la principale.
Concordance entre le verbe principal et une subordonnée à l'indicatif
Il y a trois cas de figure :
Simultanéité : action de la subordonnée se déroule en même temps que la principale.
L’antériorité : action de la subordonnée se déroule avant la principale.
La postériorité : action de la subordonnée se déroule après la principale.
Concordance entre le verbe principal et une subordonnée au subjonctif
Verbe principal au présent ou au futur
Mais si l'action exprimée par la subordonnée se passe avant celle de la principale il faut conjuguer le verbe de la subordonnée au subjonctif passé.
Pas de nouvelles, je crains qu'il ait échoué de nouveau à l'examen.
Verbe de la principale au passé
Lorsque le verbe principal est au passé il faut en principe conjuguer le verbe de la subordonnée :
Ainsi on devrait écrire et dire :
Usage
Les temps subjonctif imparfait et subjonctif plus-que-parfait ont disparu de l'usage courant et même en littérature moderne.
On peut employer que le subjonctif présent et passé (si antériorité de l'action de la subordonnée) tant à l'oral qu'à l'écrit.
Ainsi on peut dire voire écrire :
Concordance entre le verbe principal et une subordonnée de condition
Verbe de la proposition principale au présent ou futur de l'indicatif
Verbe de la proposition principale au conditionnel présent
Verbe de la proposition principale au conditionnel passé
La ponctuation
On peut classer les signes de ponctuation en deux groupes :
Les points
Lorsque l’on veut indiquer un changement de thème alors on crée un nouveau paragraphe : passage à la ligne.
Selon le type de phrase on va utiliser : le point simple, le point d’interrogation, le point d’exclamation, les points de suspension
Il précise donc au lecteur que son intonation doit être ascendante.
Dans un style écrit relâché seul le point d’interrogation indique qu’il s’agit d’une phrase interrogative. Tu as mangé ?
Le point d’interrogation n’est pas utilisé dans le cadre de l’interrogation indirecte. Je me demande s’il a une bonne hygiène de vie.
En d’autres termes il termine une phrase impérative ou exclamative. Manges ! Quelle belle journée !
Dans une énumération les points de suspension remplacent etc. Les verbes toujours pronominaux sont : se souvenir, s’emparer, ...
Les autres signes
Mais il y aussi des signes à l’intérieur d’une phrase : virgule, point-virgule, deux-points, paire de parenthèses, tiret, paire de guillemets
La virgule permet de séparer des propositions indépendantes. Le chat miaule, le chien aboie, leur maitre dort profondément.
La virgule est aussi utilisée pour séparer les termes d’une énumération. Lorsque les termes sont coordonnés la virgule évite de répéter la conjonction de coordination. Celle-ci apparait seulement devant le dernier terme. Il avait dévoré le fromage, la glace, le gâteau au riz et la salade de fruits.
Dans une phrase emphatique la virgule permet de mettre en relief un terme qui de plus est placé en tête de phrase. Moi, je déteste me lever tôt. Ici "moi" est mis en relief.
Au lieu de dire : Il s’entrainait chaque jour car il voulait être qualifié. On peut dire plus simplement : Il s’entrainait chaque jour ; il voulait être qualifié.
Ils sont aussi utilisés conjointement avec une paire de guillemets pour rapporter les paroles de quelqu’un. Il se tourna vers moi et dit brutalement : "Sortez !"
Dans un discours scientifique on peut reprendre entre parenthèses la définition d’un terme savant. Un ovule (gamète femelle) est fécondé par un spermatozoïde (gamète mâle). On aurait pu utiliser à la place une paire de tirets.
Dans un roman et dans le cadre d’un dialogue le tiret sert à indiquer le changement d’interlocuteur. Il y a à chaque fois saut de ligne.
- Tu viens ? Demanda Jacques.
- Oui mais pas tout de suite. Dit-elle.
Il faut toujours insérer un espace après un point (n'importe lequel), une virgule, point-virgule, deux-points, une parenthèse fermante, un tiret
Il y a toujours un espace avant un point d'exclamation, un point d'interrogation, une parenthèse ouverte, un tiret