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Guide de survie en orthographe - sommaire

Guide de survie en orthographe - recherche

L'auteur : Patrick Darcheville

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Français facile : la phrase

La phrase verbale et la phrase sans verbe

Une phrase est un ensemble de mots dont le premier commence par une majuscule et dont le dernier est suivi d’un point.
Le plus souvent la phrase se construit autour d’un verbe. Il y a cependant des exceptions.

Phrase verbale

Des nuages envahirent le ciel. Il s’agit d’un phrase verbale.

Le verbe "envahir" est obligatoirement suivi d’un COD : verbe transitif.
L’exemple correspond à une phrase verbale déclarative affirmative.

Phrase sans verbe

Les phrases sans verbe sont les titres des livres, des articles de journaux, les étiquettes dans les commerces, les légendes des signalisations diverses, etc.
Le point final est souvent omis.

Les formes de la phrase verbale

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La phrase déclarative

Il s’agit d’une phrase verbale qui donne une information.

Ces différentes propriétés peuvent se combiner. Le Palais de Jacques Coeur à Bourges ne fut jamais habité par ce dernier. Il s'agit d'une phrase passive et négative.

La phrase négative

Toute phrase affirmative peut être transformée en phrase négative.

Construction de la négation

La négation est formée par l’emploi du mot "ne" avant le verbe et d’un autre mot après le verbe : pas, plus, jamais, guère, personne, point , goutte, aucun, nulle part.

Notez l'élision de NE en N' devant une voyelle ou un H muet.

La phrase interro-négative

Il s’agit d’une formulation subtile pour mettre l'interlocuteur en position de faiblesse.
N’avez-vous pas été licencié pour faute par votre dernier employeur ?

La phrase restrictive

La restriction est exprimée par ne ... que mais aussi par juste ou seulement.
J’ai juste cinq Euros.
Je ne possède qu’une seule voiture.
J’ai seulement des chaussures de ville donc la randonnée en montagne est exclue.

La phrase passive

Une phrase est dite active lorsque le sujet fait l’action.
Toute phrase active avec un COD peut être transformée en phrase passive.

Transformation passive

Picasso peignit cette toile en 1950 : voix active.
Cette toile fut peinte par Picasso en 1950 : voix passive.
La phrase active à un COD ("cette toile") donc elle peut être mise à la voix passive. Le sujet ("Picasso") devient alors complément d’agent. Le COD devient sujet. Le verbe est conjugué à la voix passive : auxiliaire "être" + participe passé du verbe.
Le complément d’agent est le plus souvent introduit par la préposition "par" mais parfois par la préposition "de" si le complément d'agent est inanimé. Le village est cerné de bois. Ici le complément d'agent "bois" est un inanimé.

Intérêt de la transformation passive

Reprenons la phrase d’origine : Picasso peignit cette toile en 1950. Le verbe est conjugué au passé simple donc un temps qui n’est pas familier. Grâce à l'emploi de la forme passive vous ne devez plus connaitre que la conjugaison du verbe "être" au passé simple. De plus si vous avez ignorez l'auteur d’un élément patrimonial vous pouvez bâtir une phrase passive sans complément d’agent. Ce château fut construit au XVIIième siècle.

Cas où la transformation passive est impossible

Confusion à éviter

Ne confondez pas une phrase passive avec une phrase active construite avec un verbe qui utilise l’auxiliaire "être" aux temps composés.

Je suis arrivé ce matin. Phrase active au passé composé ; le verbe "arriver" forme ses temps composés avec l'auxiliaire "être" car c'est un verbe toujours intransitif.
Pauline est photographiée par son amie. Phrase passive au présent de l'indicatif.

Phrase pronominale

Définitions

Une phrase est dite pronominale lorsqu’elle est construite à partir d’un verbe pronominal.
On repère la voix pronominale lorsqu’un pronom personnel réfléchi est inséré entre le sujet et le verbe. Le pronom réfléchi est à la même personne que le sujet.
Je te vois n'est pas une tournure pronominale alors que Je me vois dans le miroir est une tournure pronominale.

Quand employer la voix pronominale

La phrase emphatique

On dit que phrase est emphatique lorsqu’un mot ou groupe de mots est mis en relief. L’emphase est très fréquente à l’oral.

Mise en relief par déplacement

Phrase déclarative normale : Je raffole du chocolat. Phrase déclarative avec emphase. Du chocolat, je raffole ! Le complément du verbe que l’on veut mettre en relief est placé en début de phrase.
Pour mettre en relief on peut mettre en fin de phrase un mot (ou groupe de mots) qui est normalement en début tel le sujet. En haut de la colline se dressaient trois croix. Sujet en fin de phrase.

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Autres phrases verbales

La phrase interrogative

La phrase interrogative permet de poser une question. A l’écrit elle se termine par un point d’interrogation.
A l'oral, la phrase a une intonation montante. Il faut distinguer l’interrogation totale et l’interrogation partielle.

Interrogation totale

Elle appelle une réponse par OUI ou par NON.

Attention "je peux" donne à la forme interrogative avec inversion du sujet : puis-je ?.

Interrogation partielle

Elle appelle une réponse sous forme d'une information.
Quel âge avez-vous ?

L'inversion est souhaitable dans le cadre de l'interrogation partielle. Qu'est-ce que tu as apporté ? . Admettez que c'est lourd. Qu'as-tu apporté ? . C'est plus agréable à l'oreille !

La phrase impérative (ou injonctive)

La phrase impérative peut exprimer un ordre, un conseil, une demande, un souhait voire un interdiction (impérative et négative).
A l'oral la phrase impérative a une intonation descendante.
A l’écrit la phrase se termine par un point simple ou un point d'exclamation si on veut insister.

Le verbe de la phrase est en général conjugué à l'impératif. Levez vous ! Ordre. Ne me tutoyez pas ! Interdiction. Repose toi. Un conseil. Qu'on les pende ! Un souhait.

La phrase impérative peut se résumer à un seul mot. Silence ! Venez !

L'impératif ne se conjugue pas à la troisième personne ; il faut alors utiliser le subjonctif. Qu'ils ne sortent pas de cette pièce !

La phrase exclamative

La phrase exclamative permet d'exprimer une émotion, un sentiment.
En général la phrase exclamative commence par un mot exclamatif.

Ce type de phrase se caractérise à l’oral par une intonation forte.
A l’écrit la phrase exclamative se termine toujours par un point d’exclamation.

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Les phrases complexes

Une phrase complexe est une phrase avec plusieurs propositions (ou plusieurs verbes conjugués).
Il y a autant de propositions qu’il y a de verbes conjugués à un mode personnel.
Une phrase complexe peut être plus courte qu'une phrase simple (une seule proposition).

La proposition indépendante

Une proposition est indépendante si elle ne dépend d’aucune autre proposition dans la même phrase.

Une phrase peut être constituée de plusieurs propositions indépendantes.
Le chat miaule, le chien aboie, leur maitre dort profondément.
Cette phrase comprend trois propositions indépendantes séparées par des virgules. On dit qu’elles sont juxtaposées. Elles pourraient être séparées par un point virgule.
Chaque proposition indépendante se suffit à elle-même.
Les propositions indépendantes peuvent être coordonnées c’est à dire reliées par une conjonction de coordination.
Vous connaissez tous l’expression ci-dessous qui est employée lorsqu'on prétend ne pas être atteint par une insulte ou une critique quelconque : Les chiens aboient et la caravane passe.
Dans cette formule les deux propositions sont reliées par la conjonction de coordination "et".
Les conjonctions de coordination sont : mais, ou, et, donc, or, ni, car

Propositions principale et subordonnée

Une proposition subordonnée est une proposition qui perd son sens si elle est prise isolément (sans la proposition principale). La subordonnée dépend de la principale.
Je vais reprendre mon explication, [puisque tu n’as encore rien compris].
J'ai mis entre crochets la proposition subordonnée.

La proposition subordonnée ne peut fonctionner seule mais elle peut être déplacée dans la phrase.
On peut dire : [Puisque que tu n’as encore rien compris], je vais reprendre mon explication.
Remarquez que la subordonnée est introduite par un petit mot appelé subordonnant. Ici c’est le mot "puisque".

Une proposition subordonnée a toujours une fonction grammaticale dans la principale.
Dans l'exemple la proposition subordonnée est CC de cause.

Dans la suite de ce chapitre et dans les exemples de phrases les propositions subordonnées sont mises entre crochets.

La subordonnée relative

Définition

Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où, lequel, ...
La proposition relative complète un nom (ou groupe nominal ou pronom) de la principale.

Le roman policier [que je suis en train de lire] est passionnant.
Dans cette phrase la proposition subordonnée relative est enchâssée dans la principale car elle complète le groupe sujet de la principale : "le roman policier" :

Dans la subordonnée relative "que" représente "le roman policier".
On dit que "roman policier" est l’antécédent du pronom relatif "que"

As-tu revu le garçon qui t’avait fait danser samedi soir ?
La subordonnée relative commence par "qui" car l’antécédent est "le garçon" donc un animé.
Notez que "le garçon" est COD dans la principale.

Le pronom relatif transmet à la subordonnée le genre et le nombre de son antécédent

Est-ce toi qui as la carte routière ? "Qui" a pour antécédent le pronom "toi" donc il faut écrire "as" dans la subordonnée.

C'est moi qui ai fini le premier. "Qui" a pour antécédent "moi" donc il faut écrire "ai" dans la subordonnée.

La subordonnée conjonctive

Une proposition subordonnée conjonctive est introduire par une conjonction de subordination.
Je vois [que tu as fini le travail].
La subordonnée conjonctive (entre crochets) est ici COD de la principale.

La subordonnée complétive

Elle est introduite par la conjonction "que".
La complétive est COD ou COI ou sujet ou attribut du verbe de la principale.
Je pense sincèrement [que vous avez tort]. La subordonnée est COD de " je pense".
Il pense [à ce que vous aviez dit]. La subordonnée est COI de "il pense".
[Qu'elle ait peur] n'a rien de surprenant. La subordonnée est sujet du verbe de la principale.
Le problème est [qu'il refuse d'admettre ses erreurs]. La subordonnée est attribut du sujet de la principale.

La subordonnée circonstancielle

Elle est introduite par une conjonction autre que "que".
La subordonnée circonstancielle est appelée ainsi car elle CC de la principale.
[Quand vous partirez] pensez à fermer à clé la porte.. La subordonnée est CC de temps.
[Si je gagne au loto] j’achète un yacht.. La subordonnée est CC de condition.
"Si je gagne au loto" : subordonnée circonstancielle de condition. Une subordonnée de condition est introduite par SI.

Les phrases complexes comprenant une proposition circonstancielle de condition posent un problème de concordance des temps qui est souvent mal connu. Voir encadre qui suit !

Subordonnée infinitive

Je regarde les chevaux [qui galopent jusqu’au poteau d’arrivée]. Je peux remplacer cette phrase comprenant une subordonnée relative par : Je regarde les chevaux [galoper jusqu’au poteau d’arrivée].
"Galoper jusqu’au poteau d’arrivée" : proposition subordonnée infinitive.

[Avant que je me décide] je souhaite connaitre votre opinion. Je peux remplacer cette phrase comprenant une subordonnée circonstancielle de temps par : [Avant de me décider] je souhaite connaitre votre opinion. "Avant de me décider" : subordonnée infinitive.

Donc il est toujours possible de remplacer une subordonnée relative ou conjonctive par une subordonnée infinitive mais à l'exception d'une subordonnée circonstancielle de condition. Remarquez qu’il n’y a pas de subordonnant dans une subordonnée infinitive.

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La concordance des temps dans une phrase complexe

Il y a concordance de temps lorsque le temps du verbe de la subordonnée dépend non pas du sens mais du temps du verbe de la principale.
Exemple.
Il a déclaré hier qu'il démissionnerait bientôt. Le verbe "démissionner" est au conditionnel présent alors qu'il a valeur de futur car la principale est à un temps du passe (passé composé). Le conditionnel est le "futur dans le cadre du passé".
Il a déclaré qu'il démissionnait. Le verbe "démissionner" est à l'imparfait car simultanéité dans les deux actions.
Il a déclaré qu'il avait démissionné. Le verbe "démissionner" est au plus-que-parfait car antériorité de l'action de la subordonnée par rapport à la principale.

Concordance entre le verbe principal et une subordonnée à l'indicatif

Le verbe principal est également à l'indicatif. Le choix du temps de l'indicatif est imposé par le sens.

Simultanéité : action de la subordonnée se déroule en même temps que la principale.

L’antériorité : action de la subordonnée se déroule avant la principale.

La postériorité : action de la subordonnée se déroule après la principale.

Rappel : le conditionnel est ici employé comme "futur dans le passé".

Concordance entre le verbe principal et une subordonnée au subjonctif

La subordonnée doit être conjuguée au subjonctif si elle exprime le souhait, le désir, l'hypothèse, etc. L'action n'est pas certaine. Je me soigne avant que je sois malade.

Verbe principal au présent ou au futur

Lorsque le verbe principal est à l'indicatif présent ou l'indicatif futur, le verbe de la subordonnée doit être au subjonctif présent. Il faut qu'elle vienne. Il faudra qu'elle vienne rapidement.
Mais si l'action exprimée par la subordonnée se passe avant celle de la principale il faut conjuguer le verbe de la subordonnée au subjonctif passé. Pas de nouvelles, je crains qu'il ait échoué de nouveau à l'examen.

Verbe de la principale au passé

Usage

Certaines formes du subjonctif imparfait sont compliquées voire ridicules (Il voulait que vous vous lavassiez ).
Les temps subjonctif imparfait et subjonctif plus-que-parfait ont disparu de l'usage courant et même en littérature moderne.
On peut employer que le subjonctif présent et passé (si antériorité de l'action de la subordonnée) tant à l'oral qu'à l'écrit.

Concordance entre le verbe principal et une subordonnée de condition

Les "si" n'aiment pas les "rai". Ce qui veut dire que verbe de la subordonnée de condition n'est jamais conjugué au conditionnel ; c'est le verbe de la principale qui est éventuellement au conditionnel (présent ou passé).

Verbe de la proposition principale au présent ou futur de l'indicatif

Le verbe de la subordonnée de condition est alors à l'indicatif présent. Je lui dis si je le vois. Je lui dirai si je le vois.

Verbe de la proposition principale au conditionnel présent

Le verbe de la subordonnée est alors à l'imparfait de l'indicatif. Vous gagneriez (cond. présent) du temps si vous étiez mieux organisé.

Verbe de la proposition principale au conditionnel passé

Le verbe de la subordonnée est alors au plus-que-parfait de l'indicatif. Si j'avais su je ne serais pas venu (cond. passé).

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La ponctuation

A l’oral la voix monte ou descend. Nous observons des pauses plus ou moins longues.

La ponctuation est l’ensemble des signes qui tentent de restituer les variations de l’intonation, les pauses courtes ou longues.

Les points

Un point indique la fin d’une phrase. On crée une nouvelle phrase pour exprimer une nouvelle idée.
Selon le type de phrase on va utiliser : le point simple, le point d’interrogation, le point d’exclamation, les points de suspension.

Le point simple indique la fin d’une phrase déclarative. Il indique une descente de la voix suivie d’une pause conséquente.
Pour donner plus de relief à une portion de phrase, on peut utiliser un point à la place de la virgule. Ainsi il a claqué la porte. Visiblement très en colère.

Le point d’interrogation se place à la fin d’un phrase interrogative (interrogation directe). Il précise donc au lecteur que son intonation doit être ascendante.
Dans un style écrit relâché seul le point d’interrogation indique qu’il s’agit d’une phrase interrogative. Tu as mangé ?

Le point d’interrogation n’est pas utilisé dans le cadre de l’interrogation indirecte. Je me demande s’il a une bonne hygiène de vie.

Le point d’exclamation termine une phrase qui exprime un ordre, un souhait, la surprise, l’exaspération.
En d’autres termes il termine une phrase impérative (on dit aussi injonctive) ou exclamative. Manges ! Quelle belle journée !

Une phrase peut aussi se terminer par des points de suspension lorsque le locuteur pratique le sous-entendu.
Dans une énumération les points de suspension remplacent etc. Les verbes toujours pronominaux sont : se souvenir, s’emparer, ...

Il ne faut jamais écrire : etc. ... , leur rôle est le même.

Les points de suspension remplacent aussi un mot qu'on ne veut écrire par biensance ou discrétion. M... ! j'ai pas vu que le feu était à l'orange.

Les autres signes

Les points sont le plus souvent utilisés en fin de phrase.
Mais il y aussi des signes à l’intérieur d’une phrase : virgule, point-virgule, deux-points, paire de parenthèses, tiret, paire de guillemets.

La virgule

L'absence ou la présence de ce signe peut changer le sens de la phrase.
Et si on mangeait les enfants ? Et si on mangeait, les enfants ?
La virgule indique en effet une courte pause.
La virgule permet de séparer des propositions indépendantes. Le chat miaule, le chien aboie, leur maitre dort profondément.
La virgule est aussi utilisée pour séparer les termes d’une énumération. Lorsque les termes sont coordonnés la virgule évite de répéter la conjonction de coordination. Celle-ci apparait seulement devant le dernier terme. Il avait dévoré le fromage, la glace, le gâteau au riz et la salade de fruits.

Dans une phrase emphatique la virgule permet de mettre en relief un terme qui de plus est placé en tête de phrase. Moi, je déteste me lever tôt. Ici "moi" est mis en relief.
Attention, une virgule ne doit jamais séparer le verbe de son sujet ni de son complément.

Le point-virgule

Le point-virgule est un séparateur qui se situe entre le point et la virgule.
Attention pas de majuscule après ce séparateur.

Les deux-points

Ce signe annonce une énumération, une citation, une explication. Les grandes fleuves français sont : la Seine, la Loire, la Garonne, le Rhône.
Ce signe est utilisé conjointement avec une paire de guillemets pour rapporter les paroles de quelqu’un. Il se tourna vers moi et dit brutalement : "Sortez !"

Les parenthèses

Les parenthèses isolent un mot ou un groupe de mots du reste de la phrase. Il peut s'agir d'une référence, d'un commentaire, d'une définition du terme qui précède. Sans méthode la pensée erre et l'action tâtonne (Descartes).
Un ovule (gamète femelle) est fécondé par un spermatozoïde (gamète mâle).

Le tiret

Le tiret peut se placer devant un alinéa dans le cadre d'une énumération.
Dans un dialogue, ce signe indique le changement d'interlocuteur.
Les tirets peuvent remplacer une paire de parenthèses.

Les guillemets

Les guillemets encadrent une citation. "Je pense donc je suis" (Descartes).
Ils signalent des propos rapportés. Louis XIV aurait dit : "L’Etat, c’est moi !"
Ils peuvent encadrer un titre d'oeuvre.
Ils signalent un mot ou une expression que l'on ne veut pas assumer entièrement.
Il s'agirait de "déboguer" ce programme.

Ponctuation et traitement de textes

Attention dès que vous utilisez un traitement de textes il faut respecter certaines conventions.
Il faut toujours insérer un espace après un point (n'importe lequel), une virgule, point-virgule, deux-points, une parenthèse fermante, un tiret
Il y a toujours un espace insécable avant un point d'exclamation, un point d'interrogation, une parenthèse ouverte, un tiret.
Il faut utiliser de préférence les guillemets doubles français (en forme de chevrons) et les séparer de leur contenu par des espaces insécables. Cependant les guillemets doubles verticaux (ceux que j'utilise) sont tolérés.

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